Assemblée générale 2016 - Varenne de Chevelu
Cette année le Conservatoire d'espaces naturels de Loir-et-Cher vous propose de découvrir le nouveau site acheté en 2015 à Couture-sur-Loir.
Cette année le Conservatoire d'espaces naturels de Loir-et-Cher vous propose de découvrir le nouveau site acheté en 2015 à Couture-sur-Loir.
Situé, sur la commune de Couture aux confins de la Sarthe et de l'Indre-et-Loire, La Varenne de Chevelu, est connue depuis longtemps par Perche Nature. Les premières observations naturalistes datent de 1981 et le suivi du Pélodyte ponctué (petit crapaud) et des oiseaux a lieu depuis 1992. Cette ancienne carrière de granulat exploitée par les établissements MINIER a peu à peu été réhabilitée en zone naturelle comme le prévoyait le décret d'autorisation d'exploitation.
Le Conservatoire organise une réunion publique afin de présenter à l'ensemble des habitants et élus locaux le plan de gestion de l'Espace Naturel Sensible de Molinas.
Voila un paradoxe surprenant, en l'absence d'intervention certains habitats naturels s'appauvrissent biologiquement et disparaissent ! Issues de conditions pédologiques spécifiques et reposant sur des sols calcaires très superficiels et asséchants, les pelouses calcicoles hébergent une flore et une faune remarquables adaptées à ces conditions. En raison de leur pauvreté en matière organique ces milieux ont été dévolus à des usages pastoraux qui, pratiqués de manière extensive, ont maintenu un équilibre sur le long terme.
Haut lieu de la botanique ligérienne, ce site de 5 ha est formé exclusivement de pelouses sur sables. Ces formations végétales pionnières renferment une diversité de plantes adaptées à des conditions de sol très difficile. Ce cortège est aujourd'hui menacé par le développement des boisements en bord de Loire.
Depuis plusieurs années, le Conservatoire s’investit pour préserver des plantes rares du département. Certaines sont liées au travail du sol effectué par les agriculteurs lors des semis d’automne Aujourd’hui le tri des semences et l’utilisation d’herbicides, notamment, ont considérablement réduit ces compagnes des moissons jusqu’à les faire quasi disparaître.